Sommeil et environnement, est le thème choisi, cette année par l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance (INSV) pour sa 13è Journée du Sommeil®, du 22 mars 2013. Partout en France, les centres du sommeil ou les structures spécialisées ouvrent leurs portes, avec la participation d’associations de malades et de professionnels de santé, pour informer et sensibiliser le public. Une soixantaine de centres dans 40 villes de France participent à cette édition 2013.
Pourquoi l'environnement ? Ces dernières années, les études se multiplient non seulement sur l'importance du facteur Sommeil pour la santé et les conséquences d'un sommeil perturbé mais aussi sur l‘ensemble es facteurs environnementaux qui vont influer sur la quantité et la qualité de notre sommeil.
La qualité du sommeil liée au capital Santé : Les conséquences d'un sommeil insuffisant, perturbé, de mauvaise qualité sont bien connues. Gage de longévité chez les plus âgés et de bon développement chez les plus jeunes enfants, les troubles du sommeil sont reconnus comme facteur d'obésité chez le nourrisson, chez l'enfant, comme chez l'ado, ou l'adulte. Notre horloge biologique est désormais reconnue comme « la boîte noire » de notre métabolisme, mais aussi comme un élément clé de notre équilibre psychique de de notre santé mentale et de notre système immunitaire.
Réduire au maximum les « nuisances » environnementales qui perturbent la qualité de notre sommeil, peut contribuer à réduire les problèmes de santé et à améliorer la qualité de vie.
· Le bruit, premier facteur perturbateur du sommeil, provoque difficultés d'endormissement et réveils nocturnes. Or un Européen sur cinq reste régulièrement exposé, la nuit, à des niveaux sonores qui peuvent être très nocifs pour la santé. Des troubles du sommeil à la crise cardiaque, sont ainsi les risques encourus pour une exposition occasionnelle à régulière, supérieure à 55 dB*.
· La lumière nocturne, que ce soit l'éclairage urbain, un éclairage domestique trop puissant ou la lumière des écrans désynchronise l'horloge biologique. On sait déjà que cette perturbation de l'horloge biologique est associée à un risque accru de cancer du sein et d'obésité et de dépression.
· Enfin, l'INSV évoque également les excès de température, canicules ou grands froids, fragmentent le sommeil et le rendent moins récupérateur, des facteurs face auxquels nous restons plus démunis. Cependant aérer sa chambre et veiller à la bonne température, contribue aussi à un sommeil de qualité.
Veiller à ne pas participer à ces nuisances, sonores ou lumineuses, et s'en protéger peut contribuer à prendre soin de son sommeil et à préserver son capital santé.
s : INSV La Journée du sommeil, *OMS Europe
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